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                                                                 De Somotillo a Amatillo.

   Passage de la frontiere avec le Honduras un peu delicat, les gens se bousculent pour se faire tamponner leur passeport, tout le monde se passe devant, pas facile de se frailler un chemin tout en surveillant la bici qui est reste devant. Apres 1h30 d' attente et un acquittement de 3dollars, je suis officiellement au Honduras, 10eme pays de l'aventure avec plus de 15000kms au tableau de bord.

   Le Honduras a tres mauvaise reputation, pays le plus dangereux au monde ( % meurtre par habitant ). J'etait a deux doigt de sauter le pays par voie maritime mais finalement non, mon envie de rencontrer ses gens est trop forte.

   Tout le monde m'acclame sur la route, gros sourire et coup de klaxon de la part des routiers, beaucoup de gens se deplacent en velo, je passerai une bonne partie de ma journee a tchatcher avec les gens qui roulent dans mon sens, je rencontre Giovanni qui m'invite a me rafraichir de sa bonne eau de puit, premier contact plus que positif.

   La route par contre est completement defoncee, du nid de poule on passe au nid de dinausaure, roulant en moyenne a 15km/H, la vigilance est de mise et un seul trou me serai fatale !

   A chaque passage de village des groupes d'enfants les rebouchent comme ils peuvent avec de la terre et demande en echange une petite piece, triste sort reserve a ses enfants mais ils n'ont pas l'air malheureux et me font de cris de bienvenus et des grands sourires a chaque fois que je les croise.

   La chaleur est de moins en moins suportable. Une premiere nuit chez les amis de la croix rouge, les gens sont toujours pret a aider les voyageurs.

 Sur la route, je demande de l'eau a une station service perdu en pleine nature, l'eau du robinet est bouillante, des gens du pays voient la scene et en me parlant anglais me tendent un billet  de 100lempiras ( 5 euros, l'equivalent d'une journee de salaire) pour que je m'offre une boisson fraiche, trop gentil !

  Des enfants vendent un plat typique du coin, le lezard !

  Je passe une nuit chez les pompiers de Nacaome trop cool. Le pays est un des plus sales que j'ai eu l'occasion de visiter, sur le bord des routes jonchent des milliers de detritus et je ne pense pas que le gouvernement s'emploi a nettoyer les lieux.

  Le relief s'accentu a l'approche de la frontiere avec le Salvador, aujourd'hui un epais manteau nuageux me rafraichir les pores de ma peau, ca fait du bien.

  Je laisse le Honduras derriere moi, passage eclair de 3 jours pour traverser la cote pacifique, un peu trop rapide mais le compte a rebours est lance, j'ai mon billet retour prevu pour fin aout!

  En tres peu de temps je me suis senti tres bien ici, que des gens tres accueillant et aucun signe de danger. Bien entendu il faut eviter les grandes villes .

Hasta luego Honduras, je reviendrai te visiter une autre fois avec plus de temps devant moi, merci encore pour cet accueil et ses sourires partages.